Dès que l'employeur a connaissance de la grossesse d'une salariée, il ne peut pas la licencier.
Toutefois, l'employeur peut rompre le contrat de travail s'il justifie :
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soit d'une faute grave de la salariée,
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soit de son impossibilité de maintenir ce contrat pour un motif étranger à la grossesse ou à l'accouchement. Par exemple, en cas de licenciement pour inaptitude et impossibilité de reclassement. La lettre de licenciement doit préciser obligatoirement que ces motifs rendent impossible le maintien du salarié dans l'entreprise en plus du motif.
Si l'employeur n'a pas connaissance de la grossesse au moment du licenciement, il peut continuer la procédure. La salariée doit, pour bénéficier de la protection, lui envoyer un certificat médical justifiant de l'état de grossesse et indiquant la date présumée de l'accouchement.
Ce courrier doit être envoyé par lettre recommandée avec avis de réception, dans les 15 jours à compter de la date de notification du licenciement.
La réintégration de la salariée enceinte dans l'entreprise doit avoir lieu au plus vite, après réception par l'employeur du certificat.
La lettre de licenciement doit mentionner la faute grave ou l'impossibilité de maintenir le contrat. En l'absence de mention de l'un de ces 2 motifs, le licenciement est annulé.